Toutes les armées du monde se dotent aujourd’hui d’appareils de combat aérien à très longue portée. Le METEOR équipera l’Eurofighter et le Grippen.
Quant à l’industrie russe, elle monte ce type de missile à très longue portée sur le Sukhoï 30, qui est vendu assez largement, y compris à des pays qui ne sont pas très loin du nôtre. Pour tenir son rang, le Rafale a besoin du METEOR qui préservera l’efficacité de l’armée de l’air dans les années 2020 et au-delà. Pour être exporté, le Rafale doit impérativement proposer cette option, sous peine d’être rapidement écarté au profit de ses concurrents.
Le développement et la production d’un certain nombre de missiles seront inscrits dans la LPM, le Rafale devant être équipé à la fin de la prochaine décennie, aux alentours de 2018. Cette échéance est acceptable dès lors que le développement a bien eu lieu en amont et que la situation internationale ne se dégrade pas. Si la situation sécuritaire venait à évoluer dans le mauvais sens, il faudrait alors envisager d’accélérer la fabrication de ces missiles.